Dimensions | 162.3 x 79 x 8.6 mm |
Poids | 232 g |
Diagonale d'écran | 6.8 pouces |
Définition d'écran | 3120 x 1440 px |
Résolution | 505 ppp |
Type d’écran | Amoled |
Part de l’écran en surface | 88.87 % |
Puce mobile | Snapdragon 8 Gen 3 |
Processeur | Cortex-X4, Cortex-A720, Cortex-A510 - 3.39 GHz |
Nombre de cœurs | 8 |
GPU intégré (iGPU) | Adreno 750 |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Mémoire interne | 1 To |
Carte mémoire | Non |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Captation vidéo | 8K |
Système d'exploitation (OS) | Android |
Version d'OS testée | 14 |
Connectique | USB-C |
Capteur d’empreintes digitales | Oui |
Type Wi-Fi | Wi-Fi 7 |
Type Bluetooth | 5.3 |
NFC | Oui |
4G (LTE) | Oui |
5G | Oui |
eSim | Oui |
Dual-sim | Oui |
Format carte SIM | Nano |
Type d'étanchéité | IP68 |
Gyroscope | Oui |
Batterie amovible | Non |
Bandes de fréquence 4G | B20 (800), B3 (1800), B7 (2600), B28 (700), B1 (2100) |
Charge par induction | Oui |
Antichoc | Non |
Prise Jack | Non |
Module Photo arrière 1 | 200 Mpx, grand-angle, f/1,7 |
Module Photo arrière 2 | 12 Mpx, ultra grand-angle, f/2,2 |
Module Photo arrière 3 | 10 Mpx, téléobjectif, f/2,4 |
Module Photo arrière 4 | 50 Mpx, téléobjectif, f/3,4 |
Module Photo avant 1 | 12 Mpx, grand-angle, f/2,2 |
Indice de réparabilité | 8.5 /10 |
Samsung entend marquer le début d'une nouvelle ère avec son Galaxy S24 Ultra, dont la fiche technique huppée est servie par l'intelligence artificielle, au cœur du produit. Et il ne déçoit pas.
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L’annonce du Galaxy S24 Ultra a aussi été celle d’une nouvelle orientation pour Samsung. Avec son nouveau smartphone et ses compères S24 et S24+, le fabricant investit dans l’intelligence artificielle, véritable argument de vente de ses appareils. Reste qu’en marge de ses fonctionnalités estampillées Galaxy IA, le Galaxy S24 Ultra est un smartphone premium dont il convient de s’attarder sur les performances matérielles, aussi bien en matière d’affichage que de puissance ou de capture d’images.
Sur ce point, le sud-coréen peut compter sur une fiche technique redoutable. Le smartphone embarque un écran Amoled de 6,8 pouces, une puce Snapdragon 8 Gen 3, une batterie de 5000 mAh, un quadruple (!) module photo dorsal et le stylet qui constitue la particularité de la gamme S Ultra.
Le smartphone semble ne faire aucun compromis technique et s’affiche en conséquence à un tarif lui aussi sans compromis. Comptez 1469 € pour la version 12/256 Go du smartphone, 1589 € pour sa déclinaison 12/512 Go et 1829 € pour le modèle 12 Go/1 To. La compétition se fait rare à ce niveau tarifaire, mais elle est féroce. On pointe par exemple le Xiaomi 13 Ultra ou l’iPhone 15 Pro Max. Le Google Pixel 8 Pro est lui aussi un rival de choix, à tarif toutefois moindre.
Ceux qui attendaient un design entièrement nouveau seront sans doute déçus. Il n'en est pas moins vrai que Samsung a apporté des raffinements bienvenus à son Galaxy S24 Ultra, qui améliore ainsi la copie du Galaxy S23 Ultra. C'est un smartphone au grand format résolument non destiné aux amateurs de mobiles compacts. Avec 162,3 x 79 x 8,6 mm pour 232 g, il fait jeu égal (ou presque) avec son aîné qui ne lui rend que de 2 g supplémentaires.
Le titane employé pour habiller le cadre du smartphone n'a pas été retenu pour l'alléger. Il doit lui offrir davantage de résistance aux chocs — ce que nous n'avons pas les moyens de vérifier — et d'élégance. Sur ce point, l'effet (mat et non brossé) nous apparaît réussi et plus élégant que les tranches brillantes du S23 Ultra.
Ces tranches, justement, sont plus plates que celles du Galaxy S23 Ultra et s'harmonisent avec un écran plat qui occupe 88,87 % de sa façade. Petite nouveauté : les bordures noires très fines qui l'entourent sont de même largeur en haut, en bas et sur les côtés de l'afficheur. L'ensemble est sans doute un peu plus anguleux, parti pris qui peut séduire comme repousser, mais c'est à l'appréciation de chacun. On aime toujours autant le dos certes vitré (Gorilla Glass Victus 2) de l'appareil, mais qui accroche peu les traces de doigts. Les modules photo y sont intégrés directement, comme c'était le cas sur la précédente génération de terminaux de Samsung.
Le smartphone est du reste sans concession. Il dispose bien entendu d'un port pour deux cartes nano-SIM, la seconde pouvant être remplacée par une e-SIM. Il est compatible avec le wifi 7 avec le Bluetooth 5.3 et dispose d'un port USB-C à la norme 3.2. Comme ses prédécesseurs, il abrite un lecteur d'empreintes digitales situé sous son écran, propose de la reconnaissance de visages et fait l'impasse sur la prise mini-jack. Mais en tant que modèle Ultra, il profite de l'accessoire emblématique de la gamme : le stylet S Pen. Celui-ci se cache dans sa tranche inférieure et son embout, plus plat que celui du S23 Ultra, s'y intègre plus discrètement. N'oublions pas enfin que le S24 Ultra conserve la certification IP68 de son aîné.
Au grand dam des amateurs de modèles compacts, les smartphones premium partagent de très grands écrans. Le Galaxy S24 Ultra conserve ainsi la diagonale 6,8 pouces du Galaxy S23 Ultra. Sa dalle Amoled (plate !) affiche 1440 x 3120 pixels, soit une résolution de 50 ppp on ne peut plus confortable — même si, comme toujours, la Full HD+ est paramétrée par défaut. Elle bénéficie de la technologie LTPO, ce qui lui permet de faire varier son taux de rafraîchissement entre 1 et 120 Hz, et promet un pic de luminosité à 2600 cd/m².
À l’épreuve de nos sondes, l’écran du smartphone révèle d’indéniables qualités. La première tient à sa luminosité maximale qui, en conditions réelles (et hors affichage de contenus HDR), atteint 1499 cd/m² (1377 cd/m² pour le S23 Ultra). Un score qui classe le smartphone dans le peloton de tête de notre comparatif et garantit une excellente lisibilité, même au soleil. Cette lisibilité est d’ailleurs accentuée par un autre élément : la faible réflectance de cette dalle qui limite les reflets visibles à l’écran, notamment quand la luminosité ambiante est élevée. Elle est inférieure à 20 %, bien en deçà des écrans concurrents. Nous avons consacré d'ailleurs à cette donnée un article labo que nous vous invitons à consulter.
L’écran du Galaxy S24 Ultra est très lumineux, mais sait aussi l’être peu : il peut descendre jusqu’à 1 cd/m² pour être consulté confortablement dans la pénombre. Pas de surprise toutefois à ce niveau, car le Galaxy S23 Ultra faisait aussi bien.
Samsung s’améliore sur le terrain de la calibration. Par défaut, en mode “vif” sélectionné par le constructeur se traduit par une température d’affichage un peu froide (7188 K en moyenne), presque identique à celle du S23 Ultra, avec un delta E contenu à 2,1. Les dérives sont bien moins marquées que chez son aîné. Le smartphone fait mieux dès lors que l’on opte pour le mode d’affichage naturel. Comptez un delta E de 1,4 et une température de 6679 K, en amélioration par rapport à 2023. Ajoutez à cela un contraste presque infini, Oled oblige, un temps de rémanence nul grâce à cette même technologie, et un retard tactile de 69 ms : les comptes sont bons pour que cet afficheur prenne la tête de notre comparatif.
Le Galaxy S24 Ultra est le seul de sa famille à inclure en Europe la puce Snapdragon 8 Gen 3 de Qualcomm, les Galaxy S24 et S24+ étant pour leur part munis de la puce Exynos 2400 développée par la branche semi-conducteurs de Samsung. La puce compte huit cœurs, dont un Cortex-X4 à 3,39 GHz, trois Cortex-A720 à 3,1 GHz, deux à 2,9 GHz et deux Cortex-A520, tandis que l’Adreno 750 est en charge de la partie GPU. Le tout est gravé en 4 nm. Samsung précise qu’il s’agit d’une version “for Galaxy”, optimisée pour son smartphone. On le croira sur parole, tant le smartphone s’avère performant.
Côté CPU, le smartphone ne sourcille pas, même lorsqu’il est soumis à de nombreux processus simultanés, et se classe sans le moindre doute parmi les plus performants que nous ayons testés. C’est aussi le cas de ses performances graphiques. Il se maintient sur nos tests viSer à 125 i/s sans chauffe excessive ni chute de framerate, et permet de faire tourner n’importe quelle app sans difficulté. La partie traitement de données par IA, assurée elle aussi à l’aide de la puce, est gérée sans ralentissement.
Vu de l'extérieur, le bloc photo dorsal du Galaxy S24 Ultra ressemble à celui du S23 Ultra. Il compte toujours quatre modules, dont deux avec téléobjectif, et c'est le second (focale équivalente à 115 mm) qui se démarque avec son capteur de 50 mégapixels.
Le Galaxy S24 Ultra se veut LE photophone du moment, à l'aide notamment de son module principal. Il s'appuie, comme le Galaxy S23 Ultra avant lui, sur un capteur de 200 Mpx assorti d'une optique grand-angle (toujours f/1,7) et faisant la part belle au pixel-binning combinant 16 pixels en un. Les photos sont légèrement croppées, car livrées en 1 Mpx.
Samsung a revu son traitement photo — pas au niveau de la colorimétrie, toujours vive —, dont nous avions remarqué l'an dernier la tendance à surexposer le centre de l'image. L'exposition est bien plus homogène avec le Galaxy S24, et le rendu offre un piqué particulièrement élevé. Il faudrait être bien difficile pour oser des reproches à son encontre, tant le piqué est élevé. Osons tout de même, à son niveau de prix, relever quelques imprécisions concernant les contours des plus petits éléments. Nos pastilles de couleur, par exemple, sont moins rondes que chez Google. La périphérie de l'image montre également légèrement moins de netteté.
En basse luminosité, le constat est identique. Malgré une montée dans les ISO moindre que sur le Pixel 8 Pro, le Galaxy S24 Ultra a tendance à afficher davantage de bruit numérique, qui brouille légèrement les textures au centre et plus franchement en périphérie. Les images n'en sont pas moins de très bonne qualité et apportent une concurrence solide au smartphone de Google. L'exposition étant moins exagérée que sur le Galaxy S23 Ultra, les détails sont aussi moins écrasés sur les images du S24 Ultra.
Comme son devancier, le Galaxy S24 Ultra propose un accès rapide à un mode 50 Mpx, qui combine cette fois quatre pixels en un, ainsi qu'un mode 200 Mpx qui exploite la totalité des photosites du capteur. Le premier mode octroie un niveau de précision franchement probant, sans toutefois (trop) grever le stockage du smartphone.
Le mode 200 Mpx reste quant à lui particulièrement pertinent lorsqu'il s'agit d'opérer des recadrages importants ; il est peut-être d'ailleurs plus efficace que les téléobjectifs, du mois de jour… On note tout de même que la colorimétrie est un peu plus saturée quand on passe du mode 12 au mode 50 Mpx, et davantage lorsque l'on troque le mode 50 Mpx pour le mode 200 Mpx.
Samsung conserve le module ultra grand-angle du Galaxy S23 Ultra, qui compte donc un capteur de 12 Mpx associé à une optique f/2,2. De quoi réaliser des clichés plaisants, à la colorimétrie toujours un peu vive et aux contrastes moins marqués que sur le Pixel 8 Pro. Un peu de lissage y est visible. La distorsion est maîtrisée, Samsung opérant un léger recadrage lors du traitement des images. La périphérie, elle, est relativement nette.
En basse luminosité, c'est là encore le bruit numérique qui prend le relais, assez efficacement d'ailleurs, pour rendre aux images un maximum d'éléments. C'est un peu moins harmonieux que le lissage réalisé par le smartphone de Google, mais un brin plus lisible.
La continuité vaut également pour le module téléobjectif, du moins celui de 10 Mpx, proposant l'équivalent d'un zoom x3 avec stabilisation optique, repris presque tel quel du Galaxy S23 Ultra, qui toutefois offrait l'équivalent d'un 70 mm.
Mieux exposés que les images capturées à l'aide du Galaxy S23 Ultra, les clichés du Galaxy S24 Ultra écrasent donc moins les détails et semblent plus précis avec des contrastes un peu plus marqués, de jour du moins. En basse luminosité, ils restent constellés de bruit numérique, malgré un léger gain en précision.
La nouveauté tient chez le Galaxy S24 Ultra à l'optique périscopique équivalente à 115 mm (zoom x5) associée à un capteur de 50 Mpx, qui remplace un capteur de 10 Mpx flanqué d'un équivalent 230 mm, soit un zoom x10 à ouverture f/4,9. D'après Samsung, ce grossissement x5 est davantage plébiscité que le x10.
En plein jour, force est de constater que le smartphone fait le bon choix. Il est capable d'offrir un piqué peut-être moindre qu'au grand-angle, mais probant et sans flou en périphérie. L'accentuation des contours vient pallier le manque d'informations dont souffre l'image.
En basse lumière, il se paie même le luxe de faire mieux que le Pixel 8 Pro, dont le traitement se traduit par un important lissage qui brouille les détails de notre scène. Le bruit qui le remplace sur les images du Galaxy S24 Ultra n'est assurément pas très engageant, mais fait disparaître moins d'informations.
Le mode 50 Mpx proposé au sein de l'interface de l'appareil photo Samsung manque un peu d'intérêt. Le lissage y est manifeste et ne permet pas vraiment de recadrer davantage les clichés.
Le module frontal du Galaxy S23 Ultra est de retour sur son successeur. Il inclut un capteur de 12 Mpx associé à une optique f/2,2 produisant des selfies de bonne qualité, avec un mode portrait toujours aussi performant. En façade, il est en outre possible de filmer jusqu'en 4K à 60 i/s.
Samsung revoit assez peu la partie vidéo de son smartphone, toujours capable de filmer jusqu'en 8K à 30 i/s avec des performances aussi satisfaisantes que par le passé. Les nouveautés sont essentiellement liées aux fonctions Galaxy IA, au sein desquelles on retrouve notamment le slow-motion automatique.
Le Galaxy S23 Ultra s’était illustré par une excellente endurance que le S24 Ultra avait la lourde tâche d’égaler à l’aide d’une batterie de capacité égale (5000 mAh) et une puce Snapdragon 8 Gen 3, sur le papier encore plus économe en énergie. Nos tests simulant un usage réel témoignent d’une autonomie tout aussi convaincante, sans être toutefois meilleure. Nous avons chronométré 20 h 18 min d’usage avant extinction, ce qui permet de tenir sans difficulté une journée loin d'un chargeur.
S’il est un point sur lequel Samsung ne fournit aucun effort, c’est celui de la charge rapide. Son smartphone plafonne toujours à 45 W, ce qui n’est certes pas scandaleux, mais loin des 100 ou 120 W qu’atteignent bien des modèles concurrents. Il lui faut ainsi 66 min pour réaliser un plein complet. Notez que Samsung livre son smartphone dans un boîtier compact et l’accompagne uniquement d’un câble à deux embouts USB-C. L’appareil est enfin compatible avec la charge sans-fil à 15 W, comme le Galaxy S23 Ultra.
Notre score de durabilité permet de déterminer l'aspect durable du smartphone autant pour le consommateur que pour l'environnement. Il s'appuie à la fois sur l'indice de réparabilité, des critères de durabilité (indice de protection, connecteurs standards, durée de garantie et des mises à jour…) et une évaluation des politiques RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Vous trouverez tous les détails de l'analyse dans notre article présentant le score de durabilité.
Entre une certification IP68, un indice de réparabilité porté à 8,5/10 et une garantie de mises à jour de sept ans (système d'exploitation et correctifs de sécurité), le Galaxy S24 Ultra compte parmi les mieux pourvus du moment.
Le Galaxy S24 Ultra succède avec brio au Galaxy S23 Ultra, qui avait lui-même atteint un palier technique que son successeur peaufine incontestablement. Le smartphone cumule des points forts qui lui valent sans conteste le qualificatif de premium. Dans un boîtier aux raffinements discrets, mais agréables, l'appareil dispose d'un très bel écran dont il faut souligner la faible sensibilité aux reflets. Il est puissant, doté d'un volet photo solide, d'une bonne autonomie — certes, moyennant une charge qui mériterait davantage de vélocité —, le tout saupoudré d'intelligence artificielle, qui doit encore gagner en maturité. Ajoutez à cela la promesse de mises à jour logicielles très longue durée et vous obtenez l'un des meilleurs smartphones grand format.
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